Quand j’ai posé mes valises en Corée du Sud pour la première fois, je ne m’attendais pas à tomber sous le charme aussi rapidement. Entre ses métropoles ultramodernes et ses temples millénaires, visiter la Corée du Sud offre un contraste saisissant qui captive immédiatement. Ce pays fascinant attire chaque année davantage de voyageurs, séduits par sa culture vibrante, sa technologie de pointe et ses traditions préservées.
Que tu sois passionné de K-pop, amateur de gastronomie épicée, ou simplement curieux de découvrir une culture asiatique unique, la péninsule coréenne regorge de trésors. Corée du Sud, quoi visiter en priorité ? Des ruelles historiques de Séoul aux plages paradisiaques de Jeju, en passant par les montagnes majestueuses de Seoraksan, chaque région dévoile un nouveau visage de ce pays aux mille facettes. J’ai parcouru ce territoire pendant plusieurs mois, et je peux t’assurer que son mélange de traditions ancestrales et d’innovations futuristes crée une expérience de voyage véritablement inoubliable.
Séoul : Cœur Battant de la Corée
Quand on parle de visiter la Corée du Sud, impossible de ne pas commencer par Séoul. Cette mégalopole de près de 10 millions d’habitants est le parfait symbole du miracle économique coréen. J’ai été immédiatement frappé par ce mélange saisissant entre traditions séculaires et modernité futuriste. D’un côté, des gratte-ciels vertigineux et des centres commerciaux ultramodernes; de l’autre, des palais royaux et des marchés traditionnels qui semblent figés dans le temps. Le tourisme à Séoul offre cette dualité fascinante qui caractérise si bien la culture coréenne contemporaine.
J’ai passé plusieurs semaines à explorer la capitale, et pourtant, j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré sa surface. Entre les quartiers branchés comme Hongdae, où les jeunes artistes exposent leurs œuvres dans des cafés design, et Gangnam, rendu célèbre par la chanson de Psy et ses boutiques de luxe, chaque district raconte une histoire différente. Pour les amateurs d’histoire, le quartier de Bukchon avec ses hanoks (maisons traditionnelles) offre une plongée dans le passé, tandis que la N Seoul Tower propose une vue panoramique époustouflante sur cette ville tentaculaire.
La gastronomie est un autre pilier du tourisme à Séoul en Corée du Sud. Les rues de Myeongdong regorgent de stands de street food où l’on peut goûter au tteokbokki (gâteaux de riz épicés) ou au hotteok (crêpes sucrées). Pour une expérience plus authentique, rien ne vaut une soirée dans un pojangmacha, ces petites tentes où les locaux se retrouvent pour partager un verre de soju et des plats traditionnels. J’ai particulièrement apprécié le quartier d’Insadong, où l’on peut déguster un thé traditionnel dans des salons de thé centenaires.
Ce qui m’a le plus marqué à Séoul, c’est l’énergie qui se dégage de cette ville qui ne dort jamais. À toute heure du jour ou de la nuit, les rues sont animées, les enseignes lumineuses scintillent, et la vie continue son cours effréné. Pourtant, au cœur de ce tumulte urbain, on trouve des havres de paix comme le parc de Namsan ou les berges aménagées de la rivière Han, où les Séoulites viennent se ressourcer. Cette capacité à concilier les extrêmes fait de Séoul une destination unique, où chaque voyageur peut trouver son bonheur, qu’il soit amateur d’histoire, de shopping, de gastronomie ou simplement en quête d’une immersion culturelle enrichissante.
Palais Gyeongbokgung
Dès mon premier jour à Séoul, j’ai voulu découvrir le Palais Gyeongbokgung, véritable joyau historique de la capitale. Construit en 1395 sous la dynastie Joseon, ce palais majestueux était le cœur du pouvoir royal pendant des siècles. En me promenant dans ses vastes cours et ses jardins soigneusement entretenus, j’ai été transporté dans la Corée d’antan, loin du tumulte urbain qui caractérise la ville moderne. Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la cérémonie de relève de la garde qui a lieu plusieurs fois par jour – un spectacle haut en couleur où les gardes en costumes traditionnels reproduisent avec précision les rituels ancestraux. Les tenues colorées et les mouvements chorégraphiés valent vraiment le détour.
Pour profiter pleinement de ta visite, je te conseille d’arriver tôt le matin pour éviter les foules, surtout si tu veux capturer de belles photos sans touristes dans le cadre. Le pavillon Gyeonghoeru, construit sur un étang artificiel, offre une vue spectaculaire, particulièrement photogénique au coucher du soleil. J’ai également apprécié le Musée National du Palais situé dans l’enceinte, qui abrite une collection impressionnante d’objets royaux et retrace l’histoire fascinante de la monarchie coréenne. Pour une expérience encore plus immersive, essaie de louer un hanbok (costume traditionnel coréen) dans les boutiques aux alentours – non seulement l’entrée devient gratuite, mais tu te fondras parfaitement dans ce décor d’un autre temps.
Quartier de Myeongdong
Dès que j’ai posé les pieds à Myeongdong, j’ai été happé par l’énergie débordante de ce quartier. C’est le cœur commercial de Séoul, un véritable paradis pour les amateurs de shopping et de gastronomie. Les rues piétonnes sont bordées d’enseignes internationales et de boutiques de cosmétiques coréens – j’ai d’ailleurs dû acheter une valise supplémentaire pour rapporter tous mes produits de K-beauty! L’atmosphère y est électrique, surtout en soirée quand les néons s’allument et que les vendeurs commencent à interpeller les passants avec des échantillons gratuits. Si tu aimes le shopping, prévois au moins une demi-journée ici, car entre les grands magasins et les petites boutiques, tu ne verras pas le temps passer.
Mais Myeongdong n’est pas seulement un temple de la consommation, c’est aussi l’un des meilleurs endroits pour découvrir la street food coréenne. À la tombée de la nuit, les stands de nourriture envahissent les ruelles, proposant une variété impressionnante de spécialités locales. J’ai adoré les odeng (brochettes de poisson), les hotteok (pancakes sucrés) et les gigantesques cornets de glace. Pour moins de 15 000 wons (environ 10€), tu peux te faire un véritable festin en picorant d’un stand à l’autre. Et si tu cherches une pause dans cette frénésie urbaine, je te conseille de visiter la cathédrale de Myeongdong, un havre de paix surprenant au milieu de ce quartier effervescent.

Busan : Entre Mer et Montagnes
Après une semaine passée à Séoul, j’ai pris le KTX (train à grande vitesse coréen) pour rejoindre Busan, la deuxième ville touristique de Corée du Sud. Le trajet de seulement 2h30 m’a transporté dans un univers complètement différent. Si Séoul est le cœur administratif et culturel du pays, Busan en est le poumon maritime. Dès mon arrivée, j’ai été frappé par cette atmosphère unique où l’effervescence urbaine se mêle à la tranquillité de l’océan. Les gratte-ciels modernes s’élèvent à quelques pas de plages de sable fin, tandis que des montagnes verdoyantes encadrent la ville, créant un panorama à couper le souffle.
Ce qui fait de Busan une ville touristique incontournable en Corée du Sud, c’est cette diversité d’expériences qu’elle offre. Un jour, tu peux te prélasser sur la plage de Haeundae, l’une des plus célèbres du pays, et le lendemain, te perdre dans les allées colorées du marché aux poissons de Jagalchi où les ajummas (grand-mères coréennes) négocient bruyamment leurs prises du jour. J’ai particulièrement apprécié le quartier culturel de Gamcheon, surnommé le « Machu Picchu de Busan ». Ce labyrinthe de maisons colorées accrochées à flanc de colline était autrefois un bidonville qui a été transformé en galerie d’art à ciel ouvert. Chaque ruelle révèle des fresques murales, des sculptures et des installations artistiques qui racontent l’histoire de ce lieu unique.
La gastronomie de Busan mérite également qu’on s’y attarde. En tant que ville portuaire, elle est réputée pour ses fruits de mer d’une fraîcheur incomparable. J’ai goûté au dwaeji gukbap, une soupe de porc épicée typique de la région, dans une gargote bondée où j’étais le seul étranger. Cette authenticité m’a permis de vivre une expérience culinaire mémorable, bien loin des circuits touristiques habituels. Le soir, rien ne vaut une promenade le long du pont Gwangan, illuminé de mille feux, offrant une vue spectaculaire sur la skyline nocturne.
Contrairement à d’autres villes touristiques de Corée du Sud comme Séoul, Busan conserve un rythme plus détendu et une ambiance plus locale. J’y ai croisé moins de touristes occidentaux, ce qui m’a permis de m’immerger davantage dans la culture coréenne authentique. Si tu cherches à comprendre les multiples facettes de ce pays fascinant, ne fais pas l’impasse sur Busan, cette ville où la tradition maritime rencontre la modernité urbaine dans un équilibre parfait.
Plage de Haeundae
Quand j’ai découvert la plage de Haeundae, j’ai immédiatement compris pourquoi elle est considérée comme le joyau balnéaire de Busan. Avec son croissant de sable fin s’étendant sur près de 1,5 km, c’est l’une des plages les plus emblématiques de Corée du Sud. En été, l’ambiance y est électrique – des milliers de Coréens s’y pressent, installant leurs parasols colorés si parfaitement alignés qu’on dirait une œuvre d’art vue du ciel. J’ai été fasciné par cette organisation quasi militaire, tellement différente du joyeux chaos des plages françaises! Le front de mer est bordé d’hôtels luxueux et de restaurants où j’ai dégusté certains des meilleurs fruits de mer de mon voyage.
Ce qui m’a surpris, c’est que Haeundae n’est pas qu’une destination estivale. En hiver, la plage accueille le festival des bains de glace où des milliers de courageux se jettent dans l’eau glacée – un spectacle que j’ai préféré observer plutôt qu’expérimenter! À quelques pas se trouve l’Aquarium de Busan, impressionnant avec son tunnel sous-marin. Et pour une vue panoramique, j’ai grimpé jusqu’au Dalmaji Hill, surnommé « la colline où la lune se lève » – le coucher de soleil y est tout simplement magique, avec la baie qui s’embrase de teintes orangées tandis que les lumières de la ville commencent à scintiller.
Temple Beomeosa
Après l’effervescence de la plage de Haeundae, j’ai ressenti le besoin de m’évader dans un lieu plus spirituel. Le temple Beomeosa, niché sur les flancs du mont Geumjeongsan au nord de Busan, m’a offert exactement cette parenthèse de sérénité. Fondé en 678 sous la dynastie Silla, ce complexe bouddhiste est l’un des plus importants et des plus anciens de Corée. En gravissant le chemin bordé d’arbres centenaires, j’ai senti le tumulte de la ville s’estomper progressivement. L’entrée du temple, marquée par un imposant portail à deux étages (Iljumun), annonce d’emblée la majesté des lieux. Ce qui m’a particulièrement touché, c’est cette harmonie parfaite entre les bâtiments aux toits incurvés et colorés et la nature environnante.
En explorant les différents pavillons, j’ai été fasciné par les détails des peintures représentant la vie de Bouddha et les sculptures de dragons protecteurs. Le pavillon principal, Daeungjeon, abrite trois statues dorées de Bouddha entourées d’offrandes et baignées par la lumière des lanternes colorées. J’ai eu la chance d’assister à une cérémonie où les moines frappaient le grand tambour rituel – un moment d’une intensité rare. Pour une expérience encore plus authentique, je recommande le programme « Temple Stay » que propose Beomeosa, permettant de passer une nuit sur place et de participer aux activités quotidiennes des moines, incluant méditation et rituel du thé. Une immersion culturelle et spirituelle inoubliable.
Spécialités culinaires coréennes à ne pas manquer
- Bibimbap – Ce bol de riz garni de légumes sautés, viande marinée, œuf et gochujang (pâte de piment fermentée) est un incontournable. À Jeonju, j’ai goûté la version traditionnelle servie dans un bol en pierre chaude qui garde le riz croustillant.
- Kimchi – Impossible de visiter la Corée sans goûter à ce chou fermenté épicé. Chaque famille a sa recette, et j’ai été surpris de découvrir qu’il existe plus de 200 variétés différentes!
- Bulgogi – Ces fines tranches de bœuf marinées dans une sauce sucrée-salée puis grillées m’ont fait comprendre pourquoi la viande coréenne est si réputée.
- Samgyeopsal – Une expérience sociale autant que culinaire! Ces tranches de poitrine de porc grillées à table et enveloppées dans des feuilles de laitue avec diverses garnitures sont parfaites pour une soirée conviviale.
- Tteokbokki – Ces gâteaux de riz cylindriques dans une sauce pimentée sont le snack de rue par excellence. Doux, élastiques et épicés, ils réchauffent parfaitement pendant les soirées fraîches.
- Pajeon – Cette crêpe salée aux oignons verts et fruits de mer est idéale les jours de pluie, accompagnée d’un verre de makgeolli (alcool de riz).
- Sundubu-jjigae – Ce ragoût de tofu soyeux épicé, souvent servi bouillonnant dans un pot en terre cuite, est réconfortant par temps froid.
- Haemul-tang – Ce ragoût de fruits de mer épicé est particulièrement savoureux à Busan, où les ingrédients sont d’une fraîcheur incomparable.
- Kimbap – Ces rouleaux de riz enveloppés d’algues ressemblent aux sushis mais contiennent des ingrédients typiquement coréens comme le bœuf bulgogi ou le kimchi.
- Hotteok – Ces crêpes sucrées fourrées de sirop de sucre brun, noix et cannelle sont un délice hivernal que j’achetais régulièrement aux vendeurs de rue.
- Bingsu – Ce dessert glacé râpé, traditionnellement garni de haricots rouges sucrés, est devenu ultra-tendance avec des versions modernes aux fruits, chocolat ou matcha.
- Soju – Pas vraiment un plat, mais cette eau-de-vie de riz est indissociable de l’expérience culinaire coréenne. À consommer avec modération, car son goût doux cache bien ses 20° d’alcool!
Les Paysages Naturels : Un Émerveillement
Si les métropoles coréennes m’ont impressionné par leur modernité fulgurante, ce sont les paysages naturels qui ont définitivement conquis mon cœur lors de mon voyage. En parcourant mon blog sur la Corée du Sud, vous remarquerez que je consacre presque autant d’articles aux merveilles naturelles qu’aux attractions urbaines. Et pour cause ! Ce pays relativement petit (à peine plus grand que le Portugal) concentre une diversité de panoramas à couper le souffle que peu de voyageurs anticipent avant de s’y rendre.
Ce qui m’a particulièrement marqué en décidant de visiter la Corée du Sud, c’est ce contraste saisissant entre les mégalopoles ultraconnectées et des espaces naturels préservés, parfois à moins d’une heure de trajet. Les Coréens entretiennent une relation privilégiée avec la nature, ancrée dans leur culture et leurs traditions. Le concept de « san-chaek » (promenade en montagne) fait partie intégrante de leur quotidien, et j’ai été surpris de voir des personnes âgées gravir des sentiers escarpés avec une énergie que je leur enviais parfois ! Cette passion nationale pour la randonnée explique l’excellente maintenance des chemins et la qualité des infrastructures dans tous les parcs nationaux que j’ai visités.
Au fil des saisons, la Corée se métamorphose complètement. Au printemps, les cerisiers en fleurs transforment les paysages en tableaux impressionnistes roses et blancs. L’été offre des forêts luxuriantes et des plages rafraîchissantes. L’automne, ma saison préférée comme je le raconte souvent sur mon blog de voyage en Corée du Sud, embrase les montagnes de rouge et d’or lors du « danpung » (feuillage d’automne). L’hiver, quant à lui, recouvre les sommets d’un manteau neigeux, créant des paysages dignes des plus belles cartes postales. J’ai eu la chance d’explorer ce pays pendant près de six mois, et chaque changement de saison m’a donné l’impression de découvrir un pays entièrement nouveau.
Île de Jeju
L’île de Jeju a été pour moi une véritable révélation lors de mon périple en Corée du Sud. Surnommée le « Hawaï coréen », cette île volcanique située à l’extrême sud du pays offre des paysages d’une beauté saisissante qui contrastent totalement avec le reste du territoire. Dès mon arrivée, j’ai été fasciné par le Hallasan, plus haut sommet de Corée du Sud, un volcan endormi dont le cratère abrite un lac d’une pureté incroyable. La randonnée jusqu’au sommet m’a demandé une bonne journée, mais la vue panoramique sur l’île entière valait largement l’effort physique.
Ce qui rend Jeju vraiment unique, ce sont ses formations géologiques extraordinaires. Les tubes de lave de Manjanggul, où j’ai pu explorer des tunnels souterrains formés par d’anciennes coulées volcaniques, m’ont laissé sans voix. Tout comme les colonnes de basalte hexagonales de Jusangjeolli, sculptées par le refroidissement de la lave en contact avec l’océan. Pour les amateurs de plages, Hyeopjae offre un sable blanc immaculé et une eau turquoise qui n’a rien à envier aux Caraïbes. Sans oublier les « haenyeo », ces grand-mères plongeuses traditionnelles que j’ai eu la chance d’observer récoltant des fruits de mer sans équipement moderne – un spectacle culturel fascinant qui illustre parfaitement l’âme de cette île préservée.
Parc National de Seoraksan
En quittant les plages de Busan, j’ai mis le cap vers le nord-est pour découvrir le Parc National de Seoraksan, l’un des joyaux naturels les plus impressionnants de Corée du Sud. Situé dans la province de Gangwon, ce massif montagneux m’a offert certains des panoramas les plus spectaculaires de mon voyage. Dès mon arrivée, j’ai été saisi par la majesté des pics rocheux s’élevant au-dessus d’une mer de forêts aux couleurs changeantes selon les saisons. En automne, le spectacle est particulièrement saisissant, avec un camaïeu de rouges et d’oranges qui embrase littéralement les versants.
Les sentiers de randonnée, parfaitement balisés et entretenus, m’ont permis d’explorer ce parc national classé réserve de biosphère par l’UNESCO. J’ai particulièrement apprécié le chemin menant au pic Daecheongbong, point culminant à 1708 mètres, qui offre une vue à 360° sur l’ensemble du massif. Pour les moins sportifs, le téléphérique de Seorak permet d’accéder facilement à la forteresse de Gwongeumseong. En redescendant, ne manquez pas le temple Sinheungsa avec sa monumentale statue de Bouddha en bronze, où j’ai eu la chance d’assister à une cérémonie bouddhiste traditionnelle qui résonnait entre les montagnes – un moment de spiritualité intense au cœur d’une nature grandiose.

Conclusion : Un Voyage Enrichissant
Après trois mois à parcourir ce pays fascinant, mon avis sur la Corée du Sud est sans équivoque : c’est une destination qui mérite amplement sa place dans ton itinéraire de voyage. Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette capacité unique à marier tradition et modernité sans jamais tomber dans le cliché touristique. Des néons de Séoul aux temples paisibles de Gyeongju, chaque expérience m’a semblé authentique.
Si tu envisages de visiter la Corée du Sud, mon conseil principal serait de prévoir au moins deux semaines pour apprécier la diversité du pays sans te précipiter. Privilégie les transports en commun, particulièrement le KTX qui relie efficacement les grandes villes. Côté budget, la Corée se situe dans la moyenne haute des pays asiatiques, mais les expériences culturelles valent chaque won dépensé. N’hésite pas à t’éloigner des sentiers battus – certains de mes plus beaux souvenirs viennent de petites villes comme Jeonju ou Gyeongju, où l’âme véritable de la Corée se révèle loin du tumulte des métropoles.