Quand j’ai préparé mon premier voyage Vietnam, j’ai failli négliger l’aspect sanitaire. Grosse erreur ! Entre les moustiques omniprésents, la nourriture de rue et les longues randonnées dans des zones rurales, la préparation médicale n’est pas une option mais une nécessité.
Les vaccins pour le Vietnam constituent la première étape de cette préparation. Certains sont fortement recommandés, d’autres dépendent de ton itinéraire précis. L’Institut Pasteur actualise régulièrement ses recommandations de santé selon les régions visitées et la saison.
Au-delà des vaccins, penser à une trousse médicale adaptée et à une assurance voyage complète est essentiel. Crois-moi, tu ne veux pas te retrouver avec une tourista carabinée à Hanoï sans médicaments appropriés ! Prendre ces précautions te permettra de profiter pleinement des merveilles du Vietnam sans mauvaise surprise sanitaire.
Vaccins recommandés pour le Vietnam
Quand j’ai préparé mon voyage Vietnam il y a deux ans, la question des vaccins m’a d’abord semblé secondaire. Grossière erreur ! Après quelques recherches, j’ai vite compris que certaines précautions sanitaires étaient indispensables pour explorer sereinement ce magnifique pays d’Asie du Sud-Est.
Selon les dernières recommandations de l’Institut Pasteur pour 2025, plusieurs vaccins sont fortement conseillés avant de partir au Vietnam. D’abord, assure-toi que tes vaccins universels sont à jour : diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche et rougeole. Ces vaccinations de base sont essentielles quel que soit ton itinéraire. J’avais négligé mon rappel DTP et j’ai dû le faire en urgence deux semaines avant mon départ !
Le vaccin contre l’hépatite A est pratiquement incontournable pour tout voyage au Vietnam. Cette maladie se transmet par l’eau et les aliments contaminés, un risque réel quand on goûte à la street food (qui est délicieuse, soit dit en passant). De mon côté, je l’ai fait en une injection unique qui m’a protégé pendant toute mon année en Asie.
Pour les séjours prolongés ou si tu prévois de sortir des sentiers battus, le vaccin contre l’hépatite B est également recommandé. J’ai rencontré plusieurs voyageurs qui l’avaient négligé et qui regrettaient leur choix après avoir appris les risques encourus. La typhoïde fait aussi partie des protections conseillées, surtout si tu comptes explorer les zones rurales ou manger régulièrement chez l’habitant.
Concernant la fièvre jaune, bonne nouvelle : le Vietnam n’est pas une zone à risque. Toutefois, si tu viens d’un pays où cette maladie est endémique, un certificat de vaccination peut être exigé à l’entrée. Vérifie toujours les conditions avant ton départ, car elles évoluent régulièrement.
L’encéphalite japonaise mérite une attention particulière si tu prévois un long séjour en zone rurale, particulièrement pendant la saison des pluies. Ce n’est pas systématique, mais lors de mon trek dans les rizières de Sapa pendant la mousson, mon médecin avait fortement insisté pour que je me protège.
La rage est un autre vaccin à considérer sérieusement, surtout si tu prévois des randonnées dans des zones isolées où l’accès aux soins serait compliqué. Les chiens errants sont nombreux dans certaines régions, et même si je n’ai jamais eu de problème, mieux vaut prévenir que guérir.
N’oublie pas que le calendrier vaccinal peut s’étaler sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour certains vaccins comme l’hépatite B. Anticipe donc ta visite chez le médecin au moins 6 à 8 semaines avant ton départ pour le Vietnam. Crois-moi, c’est un investissement qui vaut largement la tranquillité d’esprit qu’il t’apportera pendant ton voyage !
Vaccins obligatoires et conseillés
Après avoir consulté les dernières recommandations de l’Institut Pasteur pour 2025, je peux te confirmer qu’aucun vaccin n’est strictement obligatoire pour entrer au Vietnam depuis la France. Cependant, ne te réjouis pas trop vite ! Cette absence d’obligation ne signifie pas que tu peux partir sans protection. Lors de mon dernier séjour à Hanoï, j’ai rencontré plusieurs voyageurs cloués au lit avec des problèmes de santé qui auraient pu être évités.
Les médecins considèrent plusieurs vaccins comme fortement conseillés. En tête de liste, la mise à jour des vaccins universels : DTP (diphtérie-tétanos-poliomyélite), coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole. J’avais négligé mon rappel DTP et mon médecin m’a rappelé que ce vaccin est particulièrement important dans des régions où les blessures peuvent s’infecter rapidement à cause du climat tropical. Le vaccin contre l’hépatite A est considéré comme indispensable par l’Institut Pasteur – crois-moi, tu ne veux pas gâcher ton voyage avec cette infection transmise par l’eau et les aliments. Pour les séjours de plus d’un mois, l’hépatite B est également recommandée. La typhoïde fait partie des vaccins fortement conseillés, surtout si tu prévois d’explorer les zones rurales ou de manger fréquemment chez l’habitant. Pour ma part, j’ai fait ce vaccin et je n’ai pas regretté cette précaution en goûtant sans crainte aux délices de la street food vietnamienne.
Où se faire vacciner ?
Pour mes vaccins avant mon voyage au Vietnam, j’ai d’abord consulté mon médecin traitant. C’est généralement la première étape logique : il connaît ton dossier médical et peut te prescrire certains vaccins courants comme le DTP ou l’hépatite A. Dans mon cas, il m’a orienté vers un centre spécialisé pour compléter ma protection, car tous les médecins généralistes ne disposent pas de l’ensemble des vaccins nécessaires pour l’Asie du Sud-Est.
Les centres de vaccinations internationales sont les structures les plus adaptées pour une préparation complète. En France, l’Institut Pasteur dispose de plusieurs antennes qui proposent consultations et vaccinations spécifiques aux voyageurs. J’ai pris rendez-vous à celui de Paris environ deux mois avant mon départ – et heureusement, car certains créneaux étaient déjà bien remplis ! Ces centres ont l’avantage d’être parfaitement à jour sur les recommandations sanitaires par pays et par région.
Les grands hôpitaux disposent souvent d’un service de médecine des voyages ou de maladies tropicales qui peut également te vacciner. J’ai un ami qui est passé par l’hôpital Bichat à Paris et qui a été très satisfait de la consultation pré-voyage. Certains centres de santé municipaux proposent aussi ce service à des tarifs parfois plus accessibles. N’oublie pas que plusieurs vaccins nécessitent un délai entre les injections, donc anticipe ta démarche au moins 6 à 8 semaines avant ton départ pour le Vietnam. Je te conseille de prendre rendez-vous dès que tes dates de voyage sont fixées pour éviter tout stress de dernière minute !

Précautions sanitaires à prendre
Lors de mon dernier voyage au Vietnam, j’ai compris que les vaccins ne représentaient que la première ligne de défense. Le pays regorge de merveilles, mais présente aussi quelques défis sanitaires qui méritent ton attention. En trois semaines à sillonner le pays du nord au sud, j’ai dû faire face à plusieurs situations qui m’ont fait réaliser l’importance d’une préparation complète.
Les recommandations de santé les plus cruciales concernent d’abord la protection contre les moustiques. Ces petites bêtes sont partout, surtout dans le delta du Mékong et les régions côtières. Le risque de dengue est réel – deux voyageurs de mon auberge à Hoi An l’ont contractée pendant mon séjour. J’avais heureusement prévu des répulsifs à base de DEET (30% minimum), des vêtements longs pour les soirées, et une moustiquaire que j’ai utilisée dans les hébergements les plus sommaires. Ne néglige pas cette protection, même en ville !
L’eau est un autre point d’attention majeur. Contrairement à ce que j’imaginais, il ne suffit pas d’éviter l’eau du robinet. Les glaçons dans les petits restaurants de rue, les fruits lavés à l’eau non purifiée ou même se brosser les dents avec l’eau courante peuvent causer des problèmes. J’ai toujours utilisé de l’eau en bouteille capsulée (en vérifiant que le sceau était intact) et j’ai évité les glaçons dans les établissements qui ne semblaient pas suivre des normes d’hygiène strictes.
Concernant l’alimentation, le Vietnam offre une cuisine de rue exceptionnelle, mais qui comporte quelques risques. Ma règle d’or : observer où mangent les locaux. Les stands bondés avec un bon turnover proposent généralement des aliments plus frais. J’ai évité les plats qui semblaient avoir attendu trop longtemps à température ambiante, particulièrement les fruits de mer. Malgré ces précautions, j’ai quand même eu un épisode de tourista à Hanoi – heureusement que j’avais prévu des médicaments adaptés !
Le soleil constitue un autre danger souvent sous-estimé. Lors d’une excursion en bateau dans la baie d’Halong, j’ai vu plusieurs touristes sévèrement brûlés après seulement quelques heures d’exposition. La réverbération sur l’eau amplifie les rayons, et même par temps nuageux, la protection est nécessaire. Crème solaire indice 50, chapeau et lunettes de soleil sont indispensables, surtout entre 11h et 15h.
La chaleur et l’humidité peuvent également provoquer déshydratation et coups de chaleur. J’ai toujours gardé une bouteille d’eau avec moi et je me suis forcé à boire régulièrement, même sans sensation de soif. Cette simple habitude m’a évité bien des désagréments, contrairement à ce couple français que j’ai croisé dans un hôpital de Ho Chi Minh, terrassé par la déshydratation après une journée de visite sans hydratation suffisante.
Médicaments à emporter
Quand j’ai bouclé ma valise pour le Vietnam, ma trousse médicale prenait presque autant de place que mes t-shirts ! Avec le recul, je ne regrette pas d’avoir été prévoyant. Ma pharmacie de voyage m’a sauvé plusieurs fois, notamment lors d’une gastro carabinée attrapée après un délicieux bánh mì de rue à Hué.
Les médicaments indispensables commencent par un antidiarrhéique puissant (type Imodium) et un antiseptique intestinal (Ercéfuryl). J’y ai ajouté un antiémétique contre les nausées et des sachets de réhydratation – crois-moi, ils valent leur pesant d’or quand la tourista frappe ! Pour les maux courants, j’avais emporté du paracétamol et un anti-inflammatoire comme l’ibuprofène. Les antihistaminiques se sont révélés précieux contre les réactions aux piqûres d’insectes, particulièrement dans le delta du Mékong où les moustiques semblaient particulièrement friands de mon sang français. N’oublie pas un antiseptique cutané, des pansements variés et une crème antibiotique pour les petites plaies qui s’infectent facilement sous le climat tropical.
Conseils d’hygiène et de sécurité alimentaire
Durant mon séjour au Vietnam, j’ai vite compris que la sécurité alimentaire n’était pas à prendre à la légère. Le pays offre une cuisine de rue extraordinaire, mais quelques précautions s’imposent. Ma règle d’or : observer où mangent les locaux. Les stands bondés avec une file d’attente sont généralement plus sûrs – la nourriture y est fraîche et le turnover rapide.
J’ai appris à mes dépens qu’il fallait éviter les plats préparés à l’avance et restés à température ambiante. Pour les fruits, je les pelais systématiquement ou les lavais avec de l’eau en bouteille. Un truc qui m’a sauvé : le citron vert pressé sur les plats, son acidité aide à tuer certaines bactéries. J’ai aussi adopté le réflexe de me laver les mains avant chaque repas avec un gel hydroalcoolique – indispensable quand l’eau et le savon ne sont pas disponibles. Concernant l’eau, je n’ai bu que de l’eau en bouteille capsulée après avoir vérifié que le sceau était intact. Cette vigilance constante m’a permis de profiter pleinement de la gastronomie vietnamienne sans passer mes vacances aux toilettes !
Liste de médicaments
Trousse médicale essentielle pour ton voyage au Vietnam :
- Antidiarrhéiques (Imodium, Smecta) – Indispensables contre la tourista
- Antiseptiques intestinaux (Ercéfuryl) – Pour les infections digestives
- Antalgiques/antipyrétiques (Paracétamol) – Contre douleurs et fièvre
- Anti-inflammatoires (Ibuprofène) – Pour douleurs musculaires après les treks
- Antihistaminiques – Contre réactions allergiques et piqûres d’insectes
- Sachets de réhydratation orale – Cruciaux en cas de déshydratation
- Antiémétiques (Vogalène) – Contre nausées et vomissements
- Antiseptique cutané – Pour désinfecter plaies et égratignures
- Pansements variés et compresses stériles – Pour petites blessures
- Crème antibiotique – Pour éviter l’infection des plaies
- Répulsif anti-moustiques à base de DEET (30%) – Protection indispensable
- Crème solaire indice 50 – Le soleil vietnamien est impitoyable
- Crème apaisante après-soleil – Pour soulager les coups de soleil
- Collyre – Pour irritations oculaires (pollution, poussière)
- Thermomètre – Pour surveiller la fièvre
- Pince à épiler – Pour retirer échardes ou épines
N’oublie pas d’emporter tes médicaments personnels avec ordonnances traduites en anglais !
Formalités de santé et assurances
Lors de mon dernier voyage Vietnam, j’ai failli partir sans assurance voyage. Quelle erreur ça aurait été ! À Hoi An, j’ai rencontré un couple français dont le mari s’était cassé la jambe en glissant sur des marches mouillées. Sans assurance adéquate, leur facture d’hospitalisation et de rapatriement s’élevait à plus de 12 000 euros. Une somme qui aurait pu être évitée avec une simple assurance à 80 euros.
Pour les formalités sanitaires, aucun certificat de vaccination n’est officiellement exigé pour entrer au Vietnam depuis la France en 2025, sauf si tu viens d’une zone où sévit la fièvre jaune. Cependant, la situation évolue constamment. Lors de mon voyage en 2024, certains postes frontières demandaient parfois un carnet de vaccination international, alors que d’autres n’y prêtaient aucune attention. Je te conseille de l’avoir sur toi, au cas où.
L’assurance voyage est, elle, absolument indispensable. Les hôpitaux internationaux au Vietnam, les seuls vraiment recommandables pour les soins sérieux, pratiquent des tarifs similaires à ceux des États-Unis. Une simple consultation peut coûter 100 euros, et une hospitalisation plusieurs milliers. Vérifie que ton assurance couvre bien le rapatriement sanitaire, les frais médicaux sans plafond trop bas, et idéalement l’assistance juridique. J’ai opté pour une assurance spécifique « Asie » qui couvrait même les activités à risque comme la moto – un moyen de transport courant au Vietnam que j’utilisais régulièrement.
N’oublie pas de conserver le numéro d’urgence de ton assurance dans ton téléphone ET sur papier. Quand mon ami s’est retrouvé avec une dengue carabinée à Hanoi, son téléphone était déchargé et il a perdu un temps précieux avant de contacter son assistance.
Assurances santé voyage
Lors de mes préparatifs pour le Vietnam, j’ai failli zapper l’assurance santé. Grosse erreur ! Après avoir vu un Australien débourser 5000$ pour une hospitalisation à Ho Chi Minh, j’ai vite compris l’importance de cette protection. Les hôpitaux internationaux au Vietnam pratiquent des tarifs qui donnent le vertige, et les établissements locaux peuvent être aléatoires en termes de qualité.
J’ai opté pour une assurance voyage complète couvrant les frais médicaux sans plafond trop bas (minimum 100 000€), le rapatriement sanitaire et l’assistance 24/7. Vérifie bien que ta police inclut les activités que tu prévois de faire – la conduite de scooter, très courante au Vietnam, est souvent exclue des contrats standard. Certaines cartes bancaires premium offrent une couverture, mais attention aux exclusions et aux plafonds souvent insuffisants. Pour mon séjour de trois semaines, j’ai déboursé environ 60€ – une somme dérisoire comparée aux risques financiers encourus sans protection.
Documents et formalités administratives
Pour mon voyage au Vietnam, j’ai dû rassembler plusieurs documents essentiels liés à la santé. D’abord, mon carnet de vaccination international (ou carte jaune) qui, même s’il n’est pas systématiquement demandé, reste fortement recommandé. J’ai failli l’oublier et j’aurais été bien embêté lors d’un contrôle à la frontière terrestre avec le Cambodge !
Les ordonnances médicales traduites en anglais sont indispensables si tu voyages avec des médicaments sur prescription, surtout pour les traitements chroniques. Un ami s’est fait confisquer son traitement à l’aéroport de Hanoi faute de justificatif. Concernant le visa, vérifie les dernières formalités en vigueur – elles changent régulièrement. En 2025, les Français bénéficient d’une exemption de visa pour 15 jours, mais pour un séjour plus long, tu devras faire une demande en ligne (e-visa) ou auprès de l’ambassade. J’ai opté pour l’e-visa, simple et rapide, mais attention à bien vérifier que ton passeport est valide au moins 6 mois après ta date de retour prévue !
En résumé : Préparez votre santé pour le Vietnam
Après trois voyages au Vietnam, je peux te dire que la préparation sanitaire fait toute la différence entre un séjour de rêve et un cauchemar médical. Ne néglige surtout pas les vaccins recommandés : DTP, hépatite A et typhoïde sont pratiquement incontournables, tandis que l’hépatite B, la rage et l’encéphalite japonaise dépendent de ton itinéraire et de la durée de ton séjour.
Côté préparation, anticipe ta visite chez le médecin au moins 2 mois avant ton départ. Emporte une trousse médicale complète avec antidiarrhéiques, antipyrétiques et antihistaminiques – crois-moi, tu m’en remercieras ! Les répulsifs anti-moustiques à 30% de DEET minimum sont tes meilleurs alliés contre la dengue.
N’oublie jamais ton assurance voyage avec couverture santé sans plafond trop bas. Pour 60€ en moyenne, tu t’évites potentiellement des milliers d’euros de frais médicaux. Et garde toujours sur toi tes ordonnances traduites en anglais. Ces précautions simples te permettront de profiter pleinement de ce pays extraordinaire sans mauvaise surprise sanitaire !